Didier Da Silva est né en 1973 à Marseille, où il vit. Après des études dissipées et des piges de critique dramatique, il publie en 2007 un récit autobiographique et japonisant, "Hoffmann à Tokyo". Depuis les coïncidences en chaîne de "L'ironie du sort" en 2014, il privilégie dans ses romans "Toutes les pierres" (2018), "La Mort de Masao" (2021)) ou apparentés "Dans la nuit du 4 au 15" (2019),avec une préface de Jean Echenoz, des thèmes légers comme le temps, le destin ou l'horreur de la vie. Il a consacré deux livres au cinéma : "Louange et épuisement d'Un jour sans fin" en 2015 et "Le Dormeur" en 2020. Il a fait paraître en 2022 une brève prose romanesque, "Home Cinéma" et travaille actuellement sur un texte autour de la figure de Francis Scott Fitzgerald. Pianiste amateur, il a également traduit de l'anglais quelques livres pour la jeunesse.
« Home Cinéma » c'est un petit train d'idées et d'histoires cinéphiles, de films qu'on se raconte avant de fermer les yeux, dans la stricte intimité du sommeil naissant. La langue y est douce, on y parle en passant de passages à travers le temps, puisqu'on y chevauche une machine à remonter le temps. Et puis on y voit que le temps n'a pas de limite et que, s'il ne s'arrête pas, il se peut bien qu'il ne continue pas non plus.